Un autre poème de mon cousin Louis qui s ' appelle Fraternité
Toi qui viens de l' ailleurs pour un nouveau partage
Toi mon frère lointain ai parler inconnu
Se peut - il que demain on s' aime davantage
Sans le soupçon pesant sur tout nouveau venu
Quel orgueil interdit de considérer l' autre
Si son profil ne peut en rien nous ressembler
La mission que Jésus confia aux apôtres
N était elle donc pas de tous nous rassembler
Peut on être chrétien et jeter l' anathème
sur ceux que le destin a fait naître autre part
Et n' ont pas comme nous profité du baptême
que nous avons reçu nous même par hasard
Pour moi qui ai vécu sur des terres lointaines
Sans jamais me sentir en pays étranger
Tant je fus entouré de la chaleur humaine
De ceux qui avec moi ont toujours partagé
Je ressens chaque fois une vive souffrance
Quand j' entends des croyants souvent cher a mon coeur
Dont les propos haineux prônent l' intolérance
Leur foi devrait pourtant ignorer la rancoeur
Nous ne devons jamais prendre l' autre pour cible
Lorsqu'une religion guide notre parcours
Que ce soit la torah, le coran, ou la bible
Et quel que soit le Dieu il n' est Dieu que d' amour
octobre 1999
des pensées de paix et d'harmonie vers lui
